L’acharnement des médias français contre le Maroc ne cesse de gagner en ampleur. Preuve à l’appui : la parution d’une série d’articles, truffés de mensonges, accablant le Royaume et visant à innocenter des individus jugés pour des motifs relevant du droit commun.
Jeune Afrique revient dans un article publié ce mardi sur la couverture médiatique française de plusieurs affaires judiciaires en cours, précisant que les autorités marocaines critiquent «le double standard des médias français».
Face à ces campagnes de diffamation, Jeune Afrique rappelle que la rédaction de Barlamane.com n’a pas hésité à appeler au boycott de ceux qui, parmi les médias français, «chassent comme une meute dès qu’il s’agit du Royaume du Maroc».
L’hebdomadaire panafricain relève que «la parution, ces dernières semaines, d’une série d’articles, d’interviews et de reportages sur l’état des droits de l’Homme au Maroc dans plusieurs médias écrits et audiovisuels français n’a guère été appréciée à Rabat, où les autorités ont fait part de leur agacement auprès de l’ambassadeur de France, Hélène Le Gal».
Le média souligne que l’historien Maati Monjib, les journalistes Omar Radi, Souleymane Raissouni et Taoufik Bouachrine sont tous poursuivis «pour des motifs relevant officiellement du droit commun», rappelant ainsi que Maati Mounjib «est sous le coup d’une accusation pour atteinte à la sécurité de l’État et blanchiment de capitaux dans le cadre de la gestion du centre Ibn Rochd qu’il a fondé», tandis que Radi, Raïssouni et Bouachrine «le sont pour des affaires de moeurs (viols et agressions sexuelles)».
Le support qui propose une couverture de l’actualité africaine ajoute que le Maroc s’étonne du fait que «ceux qui les défendent à l’étranger ne prennent pas la peine d’enquêter sur ce qui leur est reproché, encore moins d’interroger leurs victimes présumées» qui «sont pourtant accessibles». A ce titre, une source déclare au média panafricain que «quand une personnalité médiatique française est accusée de harcèlement ou de blanchiment, elle est immédiatement clouée au pilori. Quand elle est Marocaine, elle est automatiquement innocente et victime d’un complot policier».
En outre, le média rappelle que peu de supports médiatiques et de responsables français ont mis en exergue le rôle décisif joué par la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc (DGST) dans le démantèlement de la cellule jihadiste féminine de Béziers, le 5 avril. «Saluer la qualité de la coopération sécuritaire entre nos deux pays, c’est une formule rituelle qui passe en quelque sorte sous les radars de l’actualité. Il serait pourtant bon que l’opinion française sache que, sans notre aide, plusieurs projets d’attentats terroristes de ces dernières années sur le sol français n’auraient pas pu être déjoués», a indiqué une source à JA.