The New York Times a publié ce week-end un long entretien avec le candidat à l’investiture républicaine Donald Trump où il détaille pour la première fois, sa politique étrangère s’il était élu à la Maison Blanche. Pour lui, le monde compte beaucoup trop sur l’influence et l’argent des Etats-Unis. Il plaide pour une Amérique moins interventionniste, rapporte Reuters ce lundi 28 mars, précisant que les idées de Donald Trump vont à l’encontre de ses pairs républicains, plutôt interventionnistes.
Très critique envers les organisations internationales comme l’ONU et l’OTAN, le candidat n’a pas épargné certains des alliés de Washington. C’est ainsi qu’il assure est prêt à cesser d’acheter du pétrole à l’Arabie saoudite, si celle-ci ne s’engage pas plus activement avec des troupes au sol contre le groupe Etat islamique.
Sur le conflit israélo-palestinien, il se dit en faveur d’une solution à deux Etats, alors qu’il avait dit plus tôt qu’il voulait bloquer toute résolution sur le sujet aux Nations unies. Lundi dernier, devant les représentants du lobby juif américain AIC, il avait même affirmé que s’il est élu président des États-Unis, il reconnaîtra alors Jérusalem comme la capitale d’Israël avant d’y tranférer l’ambassade américaine.