Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, le président américain a ainsi ordonné le bombardement de la base aérienne d’ Al Chaayrate, à l’ouest du pays, en réponse aux attaques chimiques présumées perpétrées par le régime syrien contre la localité de Khan Cheikhoun, mardi 5 avril.
Interviewé mercredi par la journaliste de Fox Buisness Maria Bartiromo, le président américain est revenu pour sa part sur l’instant qui a précédé sa décision.
Selon ses dires, c’est confortablement installé dans sa résidence privée de Mar-a-Lago (Floride), en compagnie du président chinois Xi Jinping, qu’il a pris la décision de frapper. Le président américain finissait un copieux repas. « On en était au dessert et nous avions la plus belle part de gâteau au chocolat que vous n’ayez jamais vu », a-t-il détaillé avec emphase.
Le président Xi se régalait, et on m’a transmis le message des généraux : « Les bateaux sont chargés et verrouillés. Que faites-vous ? » Et nous avons décidé de le faire. Donc les missiles étaient en route. » C’est donc autour d’une part de gâteau que le président américain a pris la décision d’envoyer les 59 missiles Tomahawk qui ont causé la mort de 7 soldats syriens, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), et de 9 civils selon l’agence de presse officielle syrienne.
À noter qu’après cette confidence, Donald Trump a entrepris de vanter les mérites des technologies de pointe utilisées par l’armée américaine pour envoyer « 59 missiles vers l’Irak ». Une erreur géographique manifeste rectifiée par la journaliste qui lui a alors soufflé que les missiles étaient partis vers… la Syrie.






