Lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre libanais Saad Hariri, Donald Trump a averti fermement le président syrien Bachar Al Assad en déclarant: » Je pense évidemment que ce qu’il a fait à ce pays et à l’humanité est horrible (…) Je ne suis pas quelqu’un qui va regarder ça et le laisser s’en sortir après ce qu’il a essayé de faire et ce qu’il a fait à de nombreuses reprises ».
Interrogé lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche sur le sort du président syrien et de son pays ravagé par la guerre depuis plus de six ans, le locataire de la Maison Blanche a rétorqué : « Je ne suis pas un fan d’Assad, d’accord ? » Il a rappelé qu’il avait ordonné début avril des frappes contre une base militaire syrienne en représailles à une attaque à l’arme chimique attribuée au régime de Damas.
Aux côtés du Premier ministre libanais, le président américain a également fustigé le « Hezbollah, une menace pour l’Etat libanais, le peuple libanais et toute la région ». « Le groupe continue de faire croître son arsenal militaire, menaçant de faire démarrer un nouveau conflit avec Israël », a affirmé le dirigeant américain. Washington considère le groupe chiite libanais comme une « organisation terroriste ».
À noter que, la lutte contre le terrorisme, le sort de réfugiés au Liban et l’aide militaire américaine aux forces armées libanaises étaient au cœur de l’entrevue dans le Bureau ovale entre Donald Trump et Saad Hariri. Le président américain a félicité l’armée libanaise pour avoir « protégé les frontières du Liban et empêché Daesh et d’autres terroristes de prendre pied dans le pays ».