La Maison Blanche a dénoncé mardi avec fermeté l’attaque chimique meurtrière menée dans le nord-ouest de la Syrie, tenant le président syrien pour responsable de cet « acte odieux ». Parallèlement, la France , la Grande-Bretagne et les États-Unis ont présenté aux Nations Unies une résolution condamnant l’attaque.
Le président américain a en effet déclaré dans un communiqué: » L’attaque chimique perpétrée aujourd’hui en Syrie contre des innocents, y compris des femmes et des enfants, est répréhensible et ne peut être ignorée par le monde civilisé ».
Son secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a prévenu de son côté que Bachar al-Assad devait « rendre des comptes » pour les attaques chimiques de son régime et a exhorté la Russie et l’Iran à mettre au pas leur allié.
« Nous appelons la Russie et l’Iran, une fois encore, à exercer leur influence sur le régime syrien pour garantir que ce genre d’attaque atroce n’ait plus jamais lieu », a déclaré le chef de la diplomatie américain. « Quiconque utilise des armes chimiques pour attaquer son propre peuple montre un mépris fondamental pour la décence humaine et doit rendre des comptes », a-t-il ajouté.
À noter qu’à défaut d’annoncer une nouvelle stratégie face au chaos syrien, Donald Trump a choisi pour l’heure de s’en prendre à celle de son prédécesseur. L’attaque de mardi est « la conséquence de la faiblesse et du manque de détermination » de l’administration précédente, a lancé le milliardaire, évoquant la « ligne rouge » que Barack Obama avait lui-même fixée avant de, finalement, « ne rien faire ».
Après une attaque à l’arme chimique qui avait fait plusieurs centaines de morts en Syrie, le président démocrate avait annoncé en septembre 2013 que les Etats-Unis étaient prêts à frapper des cibles du régime syrien.






