Le juge d’instruction de Sebta a demandé, pour la troisième fois, une commission rogatoire pour exhorter les autorités marocaines à lui remettre les résultats d’autopsie des dix corps des immigrés subsahariens récupérés par les autorités du royaume suite à la tragédie du 6 février de l’année dernière ayant fait 15 morts parmi les subsahariens qui tentaient d’accéder au préside occupé.
Selon des sources judiciaires citées par Europa Press, le juge va accorder un « temps supplémentaire par précaution» durant lequel il espère recevoir une réponse de la part des autorités marocaines avant de décider de la suite à donner à cette affaire.
Pour ce magistrat, rien ne montre, pour le moment, si ces morts se sont produites en Espagne, au Maroc ou dans les territoires des deux pays, étant donné que les corps ont été récupérés aussi bien dans les eaux marocaines qu’espagnoles, en raison des courants.
A noter qu’au cours des derniers mois, 16 agents de la Guardia Civil qui se trouvaient ce jour là sur la plage du Tarajal, lieu du drame, ont été entendus par la justice qui voulait savoir s’ils avaient un quelconque lien avec la mort des ces immigrés clandestins dont les corps de cinq d’entre eux ont été récupérés du coté espagnol de la frontière.