En Algérie, pas moins de 27% des lycéens et 14% des collégiens consomment de la drogue. Les chiffres ont été révélés aujourd’hui par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM). L’information vient d’être relayée par le site algérien TSA qui ne précise pas de quel type de drogues il s’agit.
Sur un autre registre, le FOREM, par la voix de Mustapha Khiati, dénonce le nombre important de violences sexuelles envers les enfants en Algérie. On parle de 50.000 cas par an . Le président du FOREM précise que les chiffres communiqués par les services de sécurité algériens « sont loin de traduire réellement » l’expansion alarmante du fléau.
Il estime qu’en raison des tabous, notamment des zones rurales, les statistiques sont en fait « plus importantes », car souvent « beaucoup de cas d’agression ne sont pas déclarés ». Il considère que l’enfant algérien « n’est plus en sécurité dans notre société ». D’où la nécessité selon lui de « sévir » pour prévenir, histoire de dissuader les agresseurs.
Le professeur Khiati appelle à recourir au système « de puces indicatrices pour les pédophiles » en vue de les contrôler et prévenir leurs actes.