Dans son rapport, Human Rights Watch évoque la situation des droits de l’homme au Sahara et les récents développements qui s’y sont produits. Avec moult approximations infondées.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dévoilé son rapport annuel sur les droits de l’homme au Maroc qui, comme d’habitude, est destiné à accabler le Maroc. Les autorités marocaines, qui ont pris connaissance dudit rapport le 18 décembre, rejettent un document «adoptant et promouvant un discours politique hostile à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et les développements positifs dont il a récemment été témoin. C’est la communication dans laquelle cette organisation a recouru, comme d’habitude, à des allégations malveillantes qui ne sont fondées sur aucun fait réel pour tenter de donner un caractère de droits de l’homme à son discours, allant à l’encontre de la méthodologie universellement acceptée concernant les contrôles de l’impartialité et de l’objectivité régissant le travail des organisations internationales non gouvernementales travaillant dans le domaine des droits de l’homme» a écrit la délégation ministérielle chargée des droits de l’homme dans un communiqué.
Les autorités marocaines «condamnent fermement la tentative désespérée de Human Rights Watch de saper tous les succès remportés par le Maroc sur le terrain et diplomatiquement pour renforcer son intégrité territoriale». L’institution ministérielle dénonce «l’exploitation ouverte du dossier des droits de l’homme [par HRW] pour faire passer ses positions politiques sur le Sahara marocain et fabriquer de fausses accusations contre les autorités publiques.»
À cet égard, affirme la delegation «les autorités marocaines rejettent totalement l’adoption par Human Rights Watch de la thèse des partis anti-marocains concernant une intervention pacifique et légitime pour rouvrir la route reliant le Maroc et la Mauritanie dans la région du Guerguerat, intervenue après l’épuisement de tous les efforts, y compris les appels répétés du Secrétaire général des Nations Unies et les décisions du Conseil de sécurité concernant la nécessité de ne pas compromettre la libre circulation des personnes et des marchandises», ajoutant que «l’intervention pacifique et équilibrée [de l’armée marocaine] pour rouvrir cette route vitale reliant les continents européen et africain a gagné le soutien absolu de la communauté internationale.»
Le rapport de HRW «confirme peut-être la nature politique de la communication de l’organisation est son ingérence dans les relations bilatérales entre les États et ses décisions souveraines. Dans ce contexte, la reconnaissance du Sahara marocain par les États-Unis d’Amérique constitue une extension de leur soutien continu à l’initiative marocaine d’autonomie depuis sa présentation en 2007 aux Nations Unies, comme le Conseil de sécurité la considère depuis cette date comme une proposition sérieuse et crédible», a-t-on détaillé.
« La méthodologie biaisée adoptée par Human Rights Watch, que les autorités marocaines ont systématiquement rejetée, l’a amenée à présenter des faits inexacts, car il aurait été préférable pour cette organisation de dénoncer au moins l’exploitation des enfants à des fins politiques par les milieux séparatistes au lieu d’accuser les autorités marocaines qui ont interféré dans l’application de la loi pour l’en protéger», ajoute la délégation qui précise que HRW devrait peut-être s’indigner de «la campagne de recrutement d’enfants dans les camps de Tindouf et de leur exploitation à des fins de propagande pour la guerre et l’incitation à la haine»
«L’appel de Human Rights Watch à autoriser la MINURSO à surveiller la situation des droits de l’homme dans les provinces méridionales marocaines sous prétexte que le reste des missions de paix dans le monde ne s’acquittent de cette mission que de promouvoir des erreurs. La surveillance des droits de l’homme n’est confiée qu’à 7 des 14 missions de paix sur 14, et dans d’autres pays. Les zones de conflit définissent les crimes qui relèvent du droit international humanitaire et non du droit international des droits de l’homme. À cet égard, il faut rappeler à cette organisation que le contrôle des droits de l’homme dans les régions du sud est confié au Conseil national des droits de l’homme en tant qu’institution constitutionnelle indépendante qui a salué le rôle de ses comités régionaux au Sahara marocain, les résolutions successives du Conseil de sécurité, dont la dernière était la résolution 2548, adoptée fin octobre 2020», conclut le communiqué.






