La problématique du droit de substitution revient à l’ordre du jour suite aux tensions d’approvisionnement de plusieurs médicaments dans les officines, souligne Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du jour.
Pour que les pharmaciens puissent, à titre dérogatoire, substituer les médicaments en rupture par leurs équivalents, le président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), Hamza Guédira, a adressé le 26 août dernier un courrier au ministre de la Santé le sollicitant de prendre les mesures nécessaires.
« J’ai adressé un courrier au ministre de la Santé pour lui faire part de mon inquiétude en lui demandant d’accorder à titre exceptionnel le droit de substitution aux pharmaciens pendant cette période de pandémie. Jusqu’à présent, je n’ai reçu aucune réponse de sa part. Nous espérons recevoir une suite favorable durant les prochains jours dans la mesure où ces difficultés d’approvisionnement liées à la Covid-19 peuvent porter atteinte à la santé du patient », indique M. Guédira dans une déclaration au quotidien.
A noter qu’une proposition de loi a été déposée par le groupe parlementaire de l’Istiqlal en vue de modifier l’article 29 de la loi 17-04. Le texte présenté vise à permettre aux pharmaciens de remplacer un médicament ou produit pharmaceutique par un autre contenant les mêmes composants et les mêmes doses dans les cas de figure où le médicament initialement prescrit n’est pas disponible dans les pharmacies ni chez les sociétés de distribution, rappelle Aujourd’hui le Maroc.