Mohamed Salem Abdelfattah, président de l’Observatoire sahraoui des médias, a critiqué les allégations d’Amnesty contre le Maroc qui mentionnent «des pratiques discriminatoires et des violences» dirigées à l’égard d’agitateurs notoires.
Mohamed Salem Abdelfattah, président de l’Observatoire sahraoui des médias, a indiqué, lors d’une intervention sur la chaîne américaine Al-Hurra que les prétendus «traitements dégradants» contre certains individus soutiens du Polisario et autres restrictions alléguées à l’encontre des «libertés d’expression, de réunion et d’association», n’ont aucun fondement. «Les autorités marocaines gèrent les tensions qui peuvent émailler les démonstrations de rue tout en autorisant l’entière liberté d’accéder à l’espace public. Néanmoins, les rassemblements sur la voie publique ne sont pas un prétexte pour mener des manifestations non autorisées et troubler l’ordre général», a mentionné le responsable.
Selon Amnesty, des «défenseurs des droits humains travaillant sur ces questions au Sahara», qui sont, dans la réalité, des individus politisés avec un agenda précis, ont été soumis à «des actes d’intimidation, de harcèlement, de menaces physiques et sexuelles». Parmi eux, des personnes «ont été condamnées par la justice marocaine pour des crimes graves, y compris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre».
M. Abdefattah évoque le cas de Sultana Khaya, qui a repoussé les visites de dix-sept délégations envoyées par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH, officiel), cette commission est composée de responsables politiques ainsi que de représentants de la société civile. Elle a également refusé d’expliciter devant le parquet les supposées violences qui auraient été commises contre elle. «Il y a des dispositifs institutionnels prenant en charge les revendications des victimes qui se disent lésées par des violences des forces de l’ordre. Ils sont peu saisis», déplore le responsable.