Les sites de commerce en ligne ou e-commerce sont de plus en plus sollicités par les Marocains. De même, de plus en plus d’entreprises et de particuliers créent annuellement des plateformes sur la toile pour attirer plus de consommateurs. Pratique et souvent rentable, comment s’est porté l’e-commerce en 2019, au Maroc ?
Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en 2018, le Maroc a occupé la 5ème place en Afrique en termes d’e-commerce. Le Maroc bénéficie d’un excellent accès à la population en termes d’e-commerce. En effet, 62% de la population à accès aux sites d’achat en ligne, un taux nettement supérieur à la moyenne africaine. Selon l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), près de 65% de la population marocaine a désormais accès à internet, et près de 98,4% des 15 à 24 ans sont équipés d’outils de connectivités. Une condition sine qua none pour l’essor de l’e-commerce au Maroc.
L’essor des e-commerces au Maroc a débuté avec l’adoption du paiement par par carte. Selon les statistiques du Centre monétique interbancaire (CMI), le paiement en ligne a augmenté de 60% depuis 2012. Dans le détail, il s’agit d’au moins 9 milliards de transactions annuellement pour une valeur de 5,2 milliards de dhs en 2019. Depuis, Les politiques publiques ont également jouées un rôle très important dans l’évolution et le développement de l’économie numérique au Maroc. Le plan Maroc Numérique 2020 a été, effectivement, adopté dans l’objectif de soutenir la transformation actuelle du secteur du commerce numérique.
Selon les chiffres de Maroc Télécommerce, entre 800 et 1.000 sites d’e-commerce sont actifs au Maroc, et près de 500 sites ont été crées en 2019 dont 300 ont effectivement démarré leur activité cette année. Parmi les sites les plus fréquentés par les Marocains : Showroom privé, l’ONCF, l’ONEE, guichet.ma pour les tickets de matchs de foot, les sites de compagnies aériennes, et les sites d’hôtels, rapporte La Vie éco. Au Maroc, ces sites sont tenus au respect de la loi 31-08, qui édicte les mesures de protection du consommateur, puisque ces sites sont contrôlés par le Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Energie verte, aussi fréquemment que des magasins physiques. Ledit ministère comporte une cellule spécialisée en la matière, qui oeuvre depuis 2016. Selon ses statistiques, 80% des sites de e-commerce respectent la législation en vigueur.