Les résultats des élections générales, qui ont eu lieu le 8 septembre, traduisent la volonté de l’électeur marocain au niveau de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima d’engager un changement politique profond dans la composition des conseils élus, a souligné l’expert en communication politique, Mohamed El Kodadi, notant que le plus important reste le triomphe de la démocratie marocaine.
Mohammed El Kodadi a précisé que les résultats des élections ont, sans aucun doute, provoqué un profond bouleversement politique et changé les paramètres de la scène politique et partisane à l’échelle régionale en particulier, relevant que le plus important est que ces élections ont donné une bonne impression, aux niveaux national et international, concernant le développement de la démocratie et le travail des organes chargés de la supervision de ce scrutin.
L’expert en communication politique a assuré que le Royaume du Maroc a donné une leçon éloquente de la transparence et de l’impartialité positive de l’administration dans l’organisation et la tenue des échéances électorales à tous les niveaux.
Il a, à cet égard, mis l’accent sur la signification particulière du taux de participation aux élections, qui a, d’une part, donné la preuve que les Marocains ont une prise de conscience politique profonde de l’importance d’exercer leur droit de contribuer au changement au niveau de la gestion des instances élues régionales, locales et nationales, et d’autre part, montré que la société marocaine, avec toutes ses catégories, porte la responsabilité politique et citoyenne de former une élite capable de mettre en œuvre les stratégies nationales.
Selon lui, les résultats des élections, aux niveaux national, régional et local, ont montré que la majorité du peuple marocain a fait confiance à certaines perceptions politiques pour diriger le prochain gouvernement, et donné confiance à des partis attachés à l’identité nationale et qui prônent des mécanismes de gestion ouverts et réalistes pour chercher des solutions pratiques aux problématiques posées, sans avoir à s’appuyer sur des références idéologiques pour justifier des décisions qui n’ont pas été acceptées par de larges franges de la population au cours des dernières années.