La Chambre des représentants égyptienne, présidée par Ali Abdel Aal, a décidé de promulguer le projet de loi concernant l’octroi de la nationalité égyptienne contre un investissement d’au moins 10.000 dollars, précisent des sources médiatiques locales.
Cette décision a été prise suite à une réunion du Parlement, datée du 7 juillet, où l’encouragement de l’investissement étranger dans le pays a été le sujet majeur. Cette mesure, vise ainsi à attirer le plus d’investissements étrangers possible afin de faire décoller l’économie du pays, convalescente depuis les soulèvements de 2011.
Il est vrai que les investissements étrangers en Egypte ont atteint depuis 2015, des proportions record dans l’histoire de l’économie égyptienne. Pourtant, ils se révèlent toujours insuffisants, face à la dette publique qui a explosé pour atteindre 92,64 milliards de dollars (81,42 milliards d’euros), soit 36,8 % du PIB, en 2018.
Les Égyptiens ont dû subir des mesures de restriction qui ont augmenté le coût de leur niveau de vie, avec la dévaluation de la livre égyptienne en 2016, par la Banque Centrale, en gardant le taux de croissance du PIB à 4,1%.






