El Habib Choubani, Président du Conseil de la région de Drâa-Tafilalt, n’a pas réussi, pour la troisième fois, à tenir la session extraordinaire du Conseil de la région de Drâa-Tafilalt, qui devait avoir lieu hier au siège de la région faute de quorum.
Choubani a fait savoir dans un communiqué, dont la rédaction de Baramane.com détient une copie, que la troisième réunion de la session extraordinaire du Conseil de la région de Drâa-Tafilalt aura lieu le vendredi prochain, à savoir le 22 novembre, quel que soit le nombre des personnes qui seront présentes.
Les membres de l’opposition ont estimé que ce report était préjudiciable aux intérêts des citoyens de la région tout en déclarant que l’absence des conseillers à la session extraordinaire du Conseil de la région de Drâa-Tafilalt est injustifiable et que leur présence est nécessaire compte tenu de la situation actuelle de la région. Soulignons que Choubani a précédemment échoué à tenir la session normale du Conseil de la région de Drâa-Tafilalt et a été, donc, contraint à tenir une session extraordinaire, qui n’a pas eu lieu finalement hier, jour de sa programmation.
Rappelons qu’en octobre dernier, Yahdih Bouchaab, Wali de la région de Drâa-Tafilalet, Gouverneur de la province d’Errachidia, a critiqué la politique menée par El Habib Choubani, Président de la région Drâa Tafilalet, quant à la gestion des projets de la région. Il a également exprimé sa surprise quant au fait que Choubani n’a pas convoqué 3 conseillers aux travaux de la session d’octobre du Conseil de la région de Darâa-Tafilalet étant donné que ces trois conseillers restent légalement membres du Conseil régional tant qu’ils n’ont pas reçu de notification officielle de la part du ministère de tutelle, actant qu’ils ne sont plus membres du Conseil.
A noter que le Président controversé du Conseil de la région de Darâa-Tafilalt continue de rejeter la récente décision de la Cour de cassation qui stipule que ces conseillers restent légalement membres du Conseil régional. D’après lui, « ce différend juridique se poursuit » surtout que ces trois conseillers ont assisté à la session du Conseil précédente. Et ce, même si la décision de la Cour de cassation indique clairement qu’ils sont légalement membres du Conseil régional, et par conséquent ont le droit d’assister aux différentes sessions dudit Conseil.






