Le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, El Mustapha Ramid, a encore poussé à bout les internautes marocains.
Le feuilleton « El Mustapha Ramid vs internautes marocains » s’étire en longueur et fidèle à lui-même, le ministère des Droits humains s’est encore attiré les foudres des Marocains. Ses scènes rocambolesques au Parlement, sa misogynie, ses escapades nocturnes et sa polygamie revendiquée sont des épisodes qui ont marqué ce soap opera digne de ce nom.
Le 23 décembre, El Mustapha Ramid a enfreint le Statut de la Chambre des représentants tout en semant la zizanie au Parlement. Il a été derrière une scène loufoque et abracadabrantesque. Alors que les Présidents des groupes parlementaires ont soulevé, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants datant le 23 janvier, la question de l’absence de ministres aux séances publiques du Parlement, le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement s’est empressé de demander la parole.
Toutefois, la Présidente de la session, Hayat Almachfoue, a refusé de la lui accorder en raison du caractère interne de la question interne, posée dans le cadre du déroulement de la session et non d’une question adressée au gouvernement. La décision de Hayat Almachfoue a suscité donc la colère de Ramid qui a juré par Allah qu’il quitterait le Parlement et le gouvernement si l’on ne lui donnait pas la parole.
Alors que le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement est resté silencieux lors de l’escapade amoureuse parisienne de Mohamed Yatim avec sa kinésithérapeute, il s’en est pris à Amina Maelainine pour ses photos non voilée. Des propos qui ont suscité l’ire de plusieurs citoyens qui ont indiqué que Ramid essaye de propager une idéologie misogyne et agressive envers les femmes au moment où il est supposé défendre les droits des femmes et des hommes compte tenu de son portefeuille gouvernemental. Soulignons qu’en juin 2018, Mustapha Ramid a mis en garde contre la « menace » que constitue la liberté de conscience sur la « cohésion » du pays. Et ce, malgré la position des institutions religieuses officielles qui réclament leur soutien en faveur de l’ouverture religieuse.
Clairement, les propos de Ramid font toujours polémique. Rappelons qu’après l’affaire Amina Filali, lors de laquelle il a pris le parti de l’époux en affirmant qu’il n’y avait pas eu viol mais rapports sexuels « consentis », il s’est attaqué aux touristes étrangers qui viennent à Marrakech. D’après lui, ce sont des « gens du monde entier viennent [à Marrakech] pour passer beaucoup de temps à commettre des péchés et s’éloigner de Dieu ». Ses propos ont suscité un énorme tollé en 2012.
Il semble alors que les bourdes politiques du ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement exaspèrent continuellement l’opinion publique. Ses gaffes, bévues, dérapages et lapsus ne cessent de porter sur les nerfs des Marocains.






