Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a promis d’adopter une stratégie globale et intégrée pour mieux gérer les risques liés aux catastrophes naturelles pour la période 2020 et 2030. Il a précisé que cette perspective nécessitera une forte implication de tous les acteurs, ainsi qu’une méthodologie participative pour assurer l’efficacité et l’efficience de ce projet.
Mardi 10 décembre, El Othmani, en réponse à une question lors de la séance mensuelle à la Chambre des conseillers sur «la politique du gouvernement visant à faire face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles», a indiqué que la gestion des effets des catastrophes naturelles constitue une responsabilité partagée qui exige la participation de tous, administrations publique, citoyens, et associations de la société civile, puisqu’il s’agit de faire preuve de prudence et de ne pas prendre de risques en cas de catastrophe.
Le gouvernement travail durement pour la mise en œuvre de mesures visant à faire face aux effets de ces évènements naturels et atténuer les effets des changements climatiques, dans le but de protéger les vies, les biens et les activités économiques. El Othmani, a ajouté qu’il s’agit d’intervenir notamment dans le cas d’inondations, de sécheresse ou de tremblements de terre. Il a également relevé l’importance des fonds créés et financéspar le gouvernement pour lutter contre les conséquences des catastrophes naturelles et contribuer à la prévention et à l’atténuation de leurs effets, ainsi que pour dédommager les dégâts causés.
Le Chef du gouvernement a mis l’accent, à cet égard sur le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN), créé en 2009 pour faire face à toutes les formes de catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les inondations, les éboulements, l’érosion côtière et les tsunamis. Ce fonds fait office de cadre de financement des projets relevant de la prévention contre les catastrophes naturelles et l’atténuation de leurs effets négatifs, a-t-il rappelé, citant également le Fonds des calamités naturelles, créé en 1993 et qui couvre un ensemble de désastres naturels comme les inondations, la sécheresse, les crues et les invasions de criquets. El Othmani a également indiqué que le processus de promotion et de protection des droits de l’Homme est un chantier ouvert qui nécessite un effort inscrit dans la durée, tout en indiquant que le Maroc a engrangé une série d’acquis substantiels « bien que certaines défaillances subsistent encore ».