A quelques jours de la tenue du Sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba (Ethiopie), une attention particulière est accordée à l’élection du nouveau président de la Commission Africaine (UA), un enjeu pour ce genre de rencontres dans la mesure ou ce poste revêt une grande importance stratégique pour la marche de cette organisation continentale.
Ce poste qu’occupe actuellement la sud africaine Nkosazana Dlamini Zuma, est convoité par cinq candidats: le sénégalais Abdoulay Bathily, la Kenyane Amina Mohamed, le tchadien Moussa Faki, le botswanais Pelonomi Venson-Moitoi et l’équato-guinéen Agapito Mba Mokuy. Ces quatre derniers sont tous chef de diplomatie de leur pays respectif.
A cet égard, barlamane.com a appris de source française fiable, que contrairement à ce qui était attendu, Paris se dirigerait vers un soutien de la candidate kenyane Amina Mohamed au lieu du sénégalais Bathily et ce, en dépit des liens multiples et intérêts entre la France et le Sénégal.
De même source on souligne que la diplomatie française, malgré le fait que Paris ne dispose de voix au sein de l’Union Africaine, il n’en demeure pas moins qu’elle exerce une influence certaine sur certains Etat africains francophones d’Afrique de l’Ouest qui seront ainsi amenés à soutenir la candidature kenyane et partant, augmenter sa chance de s’emparer de ce poste important.
La décision de Paris de soutenir Amina Mohamed, un choix qui porte un coup dur au candidat sénégalais, s’explique, selon la même source, par le fait la candidate kenyane dispose de grandes compétences et d’une longue expérience diplomatique à même de lui permettre de mieux cerner les problèmes et difficultés qu’affronte l’Afrique, ajouter à cela le soutien dont jouit sa candidature auprès d’une majorité de pays africains.