Des employés de la ferme « El Boura » appartenant au prince Moulay Hicham, ont dénoncé leur licenciement arbitraire, et appelé le gouvernement à agir pour mettre fin à cet abus.
Ces employés, qui s’exprimaient d’un colloque organisé, le 22 janvier à Taroudant par la section de « l’Association marocaine de la citoyenneté et des droits de l’homme » de cette ville, ont dénoncé en particulier les abus commis à leur encontre par le directeur de cette ferme, un certain Abdellah Redouani, qualifié de dictateur, et qui, selon eux, ne cesse de violer les libertés syndicales et les droits les plus élémentaires des employés.
Le colloque, dont s’est fait l’écho le journal électronique « Al Aoual » qui a posté, le 26 janvier un enregistrement vidéo sous le titre « les employés de la ferme de Moulay Hicham protestent contre la dictature », avait pour objectif de tirer au clair l’affaire des employés de cette ferme qui se disent victimes d’un licenciement arbitraire.
Certains anciens employés de cette ferme ont affirmé avoir été licenciés après la création d’un bureau syndical affilié à l’UNTM). Les intervenants se demandent si cette mesure arbitraire a été prise par le directeur de la ferme ou par le prince Moulay Hicham. A cet égard, ils estiment que si le prince est au fait de ces dépassements et s’abstient de réagir, ce serait un grand malheur, étant donné qu’il s’érige, lors de ses passages dans les médias étrangers, en donneur de leçons sur la démocratie, la modernité et les droits de l’homme. Ils l’invitent, ainsi, à concrétiser, au moins au niveau de sa ferme, sa vision de la démocratie.
Certains des intervenants ont également dénoncé les conditions lamentables et inhumaines dans lesquelles travaillent les employés de cette ferme, appelant au passage le chef du gouvernement et le ministre de l’intérieur à intervenir pour trouver une issue à ce dossier.






