En 2019, le niveau de concentration a continué son inflexion enregistrée ces dernières années. La part des trois premières banques dans le total-actif du secteur s’est établie à 63,3% en 2019, contre 64,3% une année auparavant et celle des cinq plus grandes banques s’est située à 78,1% contre 78,7%.
La même tendance est enregistrée en termes de dépôts, les trois plus grandes banques de la place ont collecté près de 64% des dépôts contre 65% une année plus tôt. Les cinq premières banques détenaient une part de 79% contre 79,9% en 2018.
S’agissant du crédit, les trois plus grandes banques ont concentré 62,2% des crédits distribués, contre 63,7% en 2018 et les cinq plus grandes ont représenté 79,8% des financements contre 80,8% une année auparavant. Les banques à capital privé majoritairement étranger ont observé une stagnation de leur part de marché en termes du total actif à 16,4%. Elles détenaient des parts de marché en termes de réseau et de dépôts en légère baisse de 0,3 point à 17,3% et 0,2 point à 16,9 respectivement, alors qu’en termes de crédits, elle s’est renforcée de 0,4 point à 19,9%.
Selon l’indice Herfindahl-Hirshman, le niveau de concentration du total-actif et des crédits des banques a enregistré une légère baisse à 0,16 contre 0,17 une année auparavant, tandis que celui des dépôts est demeuré identique aux années précédentes, soit 0,17, traduisant un marché bancaire modérément concentré. En fonction du statut de l’actionnariat, les banques à capital privé majoritairement marocain détiennent 53,5% des guichets, au même niveau que l’année précédente. Cette part s’est contractée de 0,9 point en termes de total-actif et de dépôts à 64,2% et 64,6% respectivement et de 1,3 point à 62,9% en termes de crédits.