Quelque 35 % seulement des électeurs algériens ont voté, samedi, pour désigner leurs représentants communaux et départementaux, lors de ce troisième scrutin du mandat Tebboune. Un taux de participation supérieur à celui des élections législatives de juin.
Plus de 8 millions d’Algériens ont voté, samedi 27 novembre, pour choisir leurs élus communaux et départementaux, soit environ 35 % des électeurs. Une participation plus forte qu’aux précédents scrutins, pour des élections devant permettre, aux yeux du pouvoir, de tourner la page de l’ère de l’ex-président Bouteflika.
Le dépouillement des bulletins a débuté dans le pays, juste après la fermeture des bureaux de vote à 20 h. Il faudra néanmoins attendre plusieurs jours avant de connaître les résultats des scrutins, selon l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Les trois semaines de campagne avaient été ternes, avec des candidats peu actifs pour convaincre les électeurs, mis à part des affiches et quelques rassemblements.
Au total, 115 230 candidats étaient en lice dans les 1 541 communes, et ils étaient 18 910 postulants à se disputer les sièges départementaux dans 58 préfectures. Les femmes ne représentaient que 15 % de l’ensemble des candidatures.
En Kabylie, la participation était mitigée, après le boycott des précédents scrutins par cette région.
Le Front des forces socialistes (FFS, plus vieux parti d’opposition) y présentait des candidats, ainsi qu’à Alger et dans d’autres préfectures. Son rival, le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), dont la Kabylie est aussi le fief, boycottait le scrutin mais d’anciens dirigeants du parti se sont présentés en tant qu’indépendants.