La coopération ininterrompue entre les services de renseignement (DGST), la police antiterroriste marocaine, et les autorités espagnoles met à nu les complicités du Polisario avec la nébuleuse terroriste mondiale.
Alors que le monde a découvert la collusion entre le terrorisme international et le Polisario, la justice espagnol a entamé depuis quelques heures le procès d’un Algérien originaire de Tindouf, connu pour avoir été proche d’Abdelhakim al-Sahraoui, figure médiatique de l’État islamique au grand Sahara, mort en mai 2021, ou encore de l’émir de l’EIGS Adnan Abou Walid Sahraoui, éliminé par la France en septembre 2021. Le suspect a été avant «mis en détention par la justice espagnole pour les besoins de l’enquête menée dans le cadre des affaires du terrorisme et de l’extrémisme violent.»
«Le procès de l’Algérien originaire de Tindouf, pro-daech, que vient d’ouvrir le tribunal de l’audience nationale espagnole est une actualité qui montre l’efficience de la coopération entre les services de sécurité marocains et espagnols», écrivent nos confrères de L’Observateur. Et pour cause, «cette affaire est l’un des fruits de cette coopération et il n’est pas le seul. De nombreuses autres arrestations ont abouti grâce à des interventions minutieusement menées et coordonnées par les brigades spécialisées de la DGST marocaine et leurs homologues espagnoles.»
L’expertise marocaine pour neutraliser les violences liées aux groupes djihadistes est saluée à l’échelle internationale. Les services de sécurité du royaume font régulièrement état de coups de filet antiterroristes et de projets d’attentat déjoués, parfois d’ampleur internationale.
Pour nos confrères, la complicité Polisario-État islamique démonte «l’énorme danger que représentent les miliciens de ce mouvement séparatiste converti en organisation terroriste. Ce n’est pas sans raison que le Maroc n’a eu de cesse d’alerter la communauté internationale sur ce danger.»
Le parquet espagnol a requis quatre ans et demi de prison ferme contre l’Algérien originaire de Tindouf, cette commune devenue une poudrière pour le régime de Tebboune.