Le président algérien Tebboune est arrivé le 15 mai à Ankara pour une visite de 48 heures. Au programme de ce déplacement : la coopération économique et la situation en Libye. Un déplacement, et quelques lourdes indélicatesses.
Le président algérien est arrivé à Ankara, le 15 mai pour une visite de 48 heures, afin d’évoquer la coopération économique avec le président Recep Tayyip Erdogan ainsi que la situation en Libye. Tebboune a été accompagné par une importante délégation d’hommes d’affaires. La Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie.
Néanmoins, Abdelmadjid Tebboune était un hôte incommodé. Si rien n’est plus malpropre que de se fourrer les doigts dans le nez, plusieurs caméras ont capté le président algérien aller à l’encontre de cet avertissement. Dans d’autres séquences, le président algérien se mouche autant que le besoin s’en fait sentir, et le fait sans toutes les précautions nécessaires, au point que ceux devant qui il s’est trouvé, ont eu lieu d’en être dégoûtés.
Devant le président turc, Tebboune éternue fort, par défaut de contenance, «comme le font ordinairement les gens qui n’ont reçu aucune éducation», s’étrangle un blogueur algérien. «Après Lamamra qui dort, qui bâille, qui fredonne un air entre ses dents, le président qui se mouche devant son inviteur», a-t-il déploré.
La lecture à haute voix, la pratique de l’art oratoire et savoir bien dire n’ont jamais été le fort de Tebboune. Résultat : un discours bâclé dont la diction peu claire a irrité l’audience turque. En Algérie, les fautes de prononciation du président mal élu ont provoqué l’hilarité générale.
Sur le plan bilatéral, priorité à l’économie : le dernier forum d’affaires algéro-turc a été un échec. En Algérie, les producteurs nationaux sont profondément irrités de voir plus 1 000 entreprises turques implantées dans le pays. Pour eux, les échanges commerciaux algéro-turcs, qui ont dépassé les quatre milliards de dollars, se font au détriment de la production locale.