Les autorités d’Ajelmous, dans la province de Khénifra, ont interpellé mardi soir une personne soupçonnée d’être impliquée dans le meurtre de l’enfant Naima Rouhi à la périphérie d’Agdz, dans la province de Zagora.
Après plusieurs jours de cavale, le suspect qui aurait tué un enfant de 5 ans dans la province de Zagora a été interpellé mardi 29 septembre, a annoncé le parquet de Khénifra, confirmant des informations médiatiques.
Le suspect a été mis en garde à vue. Placé en détention provisoire, il sera entendu par la enquêteurs. Les policiers avaient été alertés par une personne qui a reconnu le suspect, introuvable depuis l’éclatement de l’affaire. L’homme n’a pas opposé de résistance à son arrestation. D’après sa famille, le fuyard «séjournait chez elle à Ajelmous».
Une fillette de 5 ans, Naima, a été découverte morte après sa disparition il y a cinq semaines à Tafoughalt. Le corps de la fillette « se trouvait à proximité d’un bois, dont la présence avait été signalée par des témoins ». Selon un témoignage recueilli par barlamane.com, le rapt ne pouvait être effectué que par une personne familière des habitants.
Les parents ayant immédiatement signalé au commissariat la disparition de leur fille, « toutes les patrouilles étaient mises en alerte », a encore indiqué cette source. Les habitants ont participé aux opérations de recherche
Le corps retrouvé dans un bois
« La fillette a été retrouvée dans un bois dans un état de décomposition avancée », selon une source proche de l’enquête. Cette affaire a bouleversé l’opinion publique. Le meurtre de l’enfant a poussé des célébrités, des hommes et femmes politiques à s’exprimer. Des anonymes ont exigé l’arrestation du coupable tandis que le hashtag #JusticePourNaima circule sur les réseaux sociaux.
La colère des habitants a été alimentée par le fait que la région de Tafoughalt est déjà tristement célèbre sa précarité.
Cette affaire suivent alors que l’agression sexuelle et le meurtre d’un garçon de 11 ans à Tanger début septembre ont suscité un profond émoi au Maroc, où plusieurs voix ont réclamé la condamnation à mort pour le «monstre» qui a tué le «petit Adnane» depuis que son corps a été retrouvé, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 septembre, enterré sous un arbre près de chez lui, dans un quartier populaire de Tanger. Le jeune garçon avait disparu quelques jours auparavant après être sorti faire une course. Sa famille avait alerté la police et son portrait avait été massivement diffusé sur les réseaux sociaux.