Des enregistrements du musicien jamaïcain Bob Marley décédé en 1981 (il aurait fêté ses 72 ans ce lundi 6 février) que l’on croyait définitivement perdus viennent d’être restaurés (selon The Guardian).
Les bandes sonores ont en effet été trouvées dans des cartons rangés dans le sous-sol du Kensal Rise, un hôtel au nord-ouest de Londres dans lequel le Tuff Gong et ses acolytes des Wailers ont été logés lors d’un séjour dans la capitale anglaise.
Ces bandes sonores proviennent de concerts européens remontant aux années 1970 et contiennent des tubes de l’icône du reggae comme No Woman No Cry, Exodus, Jammin’ et I Shot the Sheriff. Ces morceaux ont été enregistrés lors de concerts au Lyceum de Londres (1975), au Hammersmith Odeon et au Rainbow également à Londres (1976), ainsi qu’au Pavillon de Paris (1978) grâce à un enregistreur 24 pistes, prêté par les Rolling Stones.
Connues sous le nom de «the lost masters» par les fans, on croyait ces cassettes perdues après avoir été endommagées par l’humidité du sous-sol pendant une quarantaine d’années. Pourtant, après plus de douze mois de travail minutieux, les bobines ont été remastérisées pour un résultat de haute qualité. Parmi les 13 cassettes retrouvées, 10 ont pu être sauvées.
Au total, la restauration a coûté 25.000 livres (29.000 euros). Un prix qui en vaut la chandelle, d’après Hoover. «J’ai senti les poils de mon cou se hérisser. J’ai ressenti de vrais frissons de bonheur en écoutant cette cassette», a-t-il assuré.
À noter que les enregistrements ont été «sauvés» par Joe Gatt, un businessman fan de Bob Marley, après avoir reçu un coup de téléphone d’un ami lui assurant avoir trouvé des bobines de l’artiste jamaïcain. «Il faisait un grand ménage dans le bâtiment et est tombé sur ces cassettes des années 1970. Je ne pouvais pas rester là à laisser ces objets, endommagés ou non, être détruits, alors je lui ai demandé de ne pas s’en débarrasser», a déclaré Gatt au Guardian.