Trois syndicats d’enseignement, à savoir le Syndicat national de l’enseignement, la Fédération nationale de l’enseignement et la Fédération libre de l’enseignement, ont adressé un mémorandum commun au ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Hassad, qui établit un état des lieux de la situation générale du secteur de l’enseignement public.
Dans ce mémorandum, les trois formations syndicales dénoncent l’absence d’un «véritable dialogue avec le ministère de tutelle et la dégradation des conditions du personnel du système éducatif». Ils ont également formulé un certain nombre de revendications qui portent sur l’amélioration des conditions de travail des enseignants et la satisfaction des autres doléances restées suspendues du temps de M. Belmokhtar, notamment la mise en œuvre des dispositions prévues dans le cadre des deux accords du 14 et du 21 avril 2016 concernant le dossier des enseignants stagiaires et le retour sur la suspension du décret relatif à la promotion par l’obtention de diplôme, en plus de la mise en œuvre de l’accord du 26 avril 2011.
Ainsi, le syndicat national de l’enseignement, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a appelé à l’organisation d’une marche nationale le 23 avril à Rabat.
«Nous souhaitons à travers cette marche citoyenne rappeler la situation déplorable du système éducatif au Maroc où 1,3 million d’élèves abandonnent leur scolarité à la première et deuxième année du baccalauréat», a déclaré le secrétaire général de cette centrale syndicale, Allal Belarbi.