Selon le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le »mythe » concernant la pénurie des produits alimentaires proviendrait de « certains harceleurs en Algérie qui prétendent qu’il n’y a pas de nourriture sur les étagères des magasins », rapporte Alarab.
« Personne ne traque l’Algérie, à part un régime qui ne sait pas ce qu’il veut, et ne sait pas quoi faire, si ce n’est plagier les pas entamés par le Maroc pour entretenir ses relations », souligne la même source, en ajoutant que pour cette junte militaire, si l’un de ses compatriotes éternue, cela signifiera une « conspiration ».
Cependant, l’un des plus importants « harceleurs » d’Algérie, est l’Assemblée nationale, qui a récemment décidé « de créer une commission d’enquête parlementaire chargée d’enquêter sur les problèmes de pénurie et de monopole qui ont affecté certains produits qui sont des matières de base et de grande consommation en Algérie. »
Parmi les décisions saugrenues du régime algérien, le média cite et critique la décision du ministre du Commerce, Kamel Rezig, d’empêcher les mineurs d’acheter de l’huile de table, « après avoir découvert des parties utilisant des enfants pour spéculer sur le produit ».
« Autant la spéculation alimentaire est un scandale, autant l’est le scandale de l’acheter en fonction des âges », juge Alarab.
Ce n’est rien de plus qu’un exemple du chaos dans un pays qui ne sait plus quoi faire. Néanmoins, le média constate que ses dirigeants savent encore une chose : si le Maroc fait quelque chose, ce sera une indication suffisante pour qu’ils fassent de même. Peut-être par jalousie ou par peur d’être blâmé de ne pas faire ce que l’« ennemi» fait pour son développement et sa prospérité, toujours selon la même source.
Par ailleurs, la vidéo fuitée de Bounouira, l’ancien secrétaire particulier du défunt chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, a également été évoquée. Rappelons que parmi les révélations, des armes ont été détournées et volées depuis la Libye, qui sont par la suite exposées à la télévision publique « pour servir d’alibi à de fausses affaires de terrorisme ».
« Une grande partie des luttes de casernes sont connues des algériens. Et les prisons, qui regorgent d’officiers de tel ou tel camps, racontent l’histoire de la crise dont l’Algérie fait les frais jusqu’à ce jour », estime-t-on.
Sur une note plus amère, le média considère que l’Algérie vaut mieux que ça. Et si son peuple avait été autorisé à imposer ses paroles sur la réforme et le changement, « nous n’aurions pas fini dans un chaos affectant la politique, les casernes, l’Assemblée nationale et même les magasins ».
« Renseignez-vous sur les prix du pétrole et du sucre. Regardez les files d’attente devant les magasins, et vous saurez de quelle planète viennent les harceleurs en Algérie », conclut la source.