Concernant l’Algérie, El Omari dit prévoir l’effondrement du pouvoir dans ce pays. » Le régime algérien est au bord de la désintégration ». Il « connaît une grave crise institutionnelle, économique et sociale » illustrée par la maladie du président (Bouteflika), la lutte pour la succession , la chute vertigineuse des prix du pétrole, la hausse du chômage, et les caisses de l’État qui sont vides.
A propos de la situation à Guergarat, le patron du PAM souligne que ce qui se passe dans cette région tampon, » est directement lié à la crise interne en Algérie ».
» Le Polisario ne peut pas lancer un seul tir et son secrétaire général, nommé par Alger, ne peut pas bouger un doigt sans ordre de l’Algérie », affirme-t-il.
Guerguerate, est considérée comme « une zone de non-droit », poursuit El Omari qui en veut pour preuve « la contrebande de tabac, les aliments détournés des camps sahraouis vers Tindouf » et » la proximité des foyers de terrorisme islamiste dans le Grand Sahara et de l’océan Atlantique « .
Selon lui, c’est une situation où » l’Algérie, à travers le Polisario, met en péril non seulement le Maroc, mais aussi le commerce international et la sécurité régionale dans l’Atlantique ».
» Le Maroc et l’Espagne » doivent être particulièrement » vigilants », préconise-t-il.