Jean-Marie Azaïs, accompagné de François Medale (son guide saharien) va effectuer ce trajet à bord de ce véhicule qui mesure 85 cm de largeur et 1,80 m de long. Il possède deux batteries de 36 volts d’une puissance de 175 ampères, ce qui équivaut à faire tourner un grille-pain pendant une heure. À ces batteries, sont rattachés deux chargeurs qui récupèrent l’énergie d’un panneau solaire long de 1,20 m. Ajouter à cela une boîte à 14 vitesses et un moteur de 250 watts et l’engin fait 100 km en quatre heures pour un prix de 7 000 €.
De la CoP21 à la CoP22
«On se rend à Marrakech où aura lieu le festival solaire et où se déroulera cette année la 22e conférence sur le réchauffement climatique», confie-t-il au site LADEPECHE.FR «Même si notre idée de départ était de faire le lien entre Paris où eut lieu la CoP21 et Marrakech où se tiendra la CoP22, nous avons finalement opté pour un voyage entre les deux pays et non les villes. On fera plutôt le tour du Maroc là-bas». Le trajet emmènera les deux voyageurs à travers des paysages éclectiques, de la capitale ruthénoise à Ouarzazate qu’on surnomme «la porte du désert». Ils traverseront cinq pays et territoires différents (France, Andorre, Espagne, Gibraltar et Maroc) pour un voyage de près d’un mois. «On va essayer d’arriver à Marrakech pour le début de la conférence, mais on ne se pressera pas. Notre objectif est de réaliser environ 100 km par jour. On va bivouaquer et on essayera de trouver des points d’eau pour se laver. Mais notre credo, c’est l’aventure».






