Le Maroc qui ne dispose ni de pétrole, ni de gaz, mais rien que de la connaissance et l’humilité d’apprendre, peut, avec peu de moyens, réaliser beaucoup en matière d’environnement avec l’objectif d’atteindre 52 pc d’énergie renouvelable en 2030 au niveau de sa capacité électrique.
C’est le message adressé, vendredi à New York, par la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite lors lors d’un débat animé par le sous-Secrétaire général de l’Onu chargé du climat, Robert Orr.
Selon El haite, la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre de l’Onu sur les changements climatiques (COP22), prévue à Marrakech en novembre prochani, sera celle de l’action et de la mise en oeuvre effective de l’Accord de Paris.
“Si Lima (COP20) était la conférence des négociations, et Paris (COP21) celle de la prise de décision, la conférence de Marrakech sera celle de l’action et de la mise en oeuvre effective de l’Accord de Paris”, a indiqué Mme El Haite citée par la MAP.
Outre l’action, la conférence de Marrakech se veut l’occasion de redonner espoir aux peuples qui souffrent le plus des changements climatiques, a-t-elle dit, partant du fait que les changements climatiques ne représentent pas uniquement un problème environnemental, mais sont bel et bien une question de droits humains et de développement.
“Il ne s’agit pas uniquement d’une question environnementale, mais aussi d’une question de développement et de droits humains”, a-t-elle maintenu, soulignant que la question du climat est intrinsèquement liée à l’aboutissement des Objectifs du développement durable (ODD), et revêt une importance primordiale pour agir sur la question de la migration.