«Si nous gagnons, nous voulons restaurer des relations d’amitié et de confiance avec le Royaume du Maroc qui est un grand pays, une grande démocratie pour laquelle j’ai beaucoup de respect et pour laquelle j’ai beaucoup d’amitié et de considération. C’est un enjeu important de rétablir ces relations», a déclaré le président des Républicains Éric Ciotti (droite), dimanche 30 juin, alors que la coalition des droites s’apprête à former un gouvernement si elle obtient une majorité absolue aux législatives.
Enjeu crucial du second tour qui se tiendra dans une semaine, plus de 300 circonscriptions sont dans une situation potentielle de triangulaire, alors que le Rassemblement national et ses alliés de la droite, arrivés en tête, comptent creuser leur score de 33 % afin de pouvoir cohabiter avec le président Emmanuel Macron, malmené dans ces élections.
Début mai 2023, M. Ciotti, en visite au Maroc, a appelé à «des initiatives françaises pour réparer la relation entre Paris et Rabat», souhaitant que «les liens entre la France et le Maroc retrouvent une orientation positive» qui efface «les incompréhensions ressenties au Maroc et [qui redise] très fortement la force indispensable de l’amitié entre le Maroc et la France.»
«Il faut qu’on retrouve des relations normales avec le Maroc», a-t-il exhorté lors d’une conférence de presse. Il a, ouvertement, affirmé que le statut du Sahara doit prendre en considération les droits historiques et inaliénables du Maroc. M. Ciotti a qualifié d’«incontestable» la souveraineté du Maroc sur le Sahara a promis d’officialiser cette position si son parti arrive au pouvoir.