Cristiano Ronaldo, a été mise en examen, lundi 31 juillet, pour fraude fiscale, devenant le dernier en date des footballeurs en délicatesse avec le fisc en Espagne.
Il a cependant assuré, dans un communiqué, être un contribuable sans reproche : « Je fais toujours mes déclarations d’impôt de façon volontaire parce que je pense que nous devons tous déclarer et payer nos impôts en fonction de nos revenus. »
« Je n’ai jamais rien caché ni eu l’intention de pratiquer l’évasion fiscale », a affirmé l’international portugais dans ce texte diffusé après une audition de deux heures au tribunal de Pozuelo de Alarcon.
À noter que, Cristiano Ronaldo a soigneusement évité la presse à son arrivée et à sa sortie du tribunal. Si le communiqué émanant de l’agence qui le représente – Gestifute – confirme que le joueur le mieux payé du monde, selon Forbes, a été mis en examen pour fraude fiscale, celui-ci précise que le ministère public vise uniquement les revenus perçus en 2014 pour la cession de son image lors de campagnes de publicité de 2011 à 2020.
Pour rappel, le ministère public reproche à la star du Real Madrid d’avoir utilisé un montage de sociétés basées à l’étranger – aux îles Vierges britanniques et en Irlande, où les taux d’imposition sont très bas – pour éviter de payer ses impôts en Espagne sur ces « droits à l’image ». Dans le communiqué, le joueur assure que cette structure a été créée en 2004 quand il jouait à Manchester United, bien avant son arrivée au Real en 2009.
Le parquet reproche à Cristiano Ronaldo d’avoir déclaré tardivement, en 2014, 11,5 millions d’euros de revenus d’origine espagnole pour la période 2011-2014 alors qu’ils s’élevaient en fait à 43 millions. S’y ajoutent 28,4 millions d’euros qu’il aurait cachés au fisc pour la période 2015-2020. Soit un total de 14,7 millions d’euros d’ardoise fiscale impayée.
Le joueur risque « une amende d’au moins 28 millions d’euros » et une peine allant jusqu’à trois ans et demi de prison, selon le syndicat des experts du ministère des finances, Gestha.