Le secrétaire général du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez a annoncé, samedi soir sa démission de son poste, après plusieurs jours de tractations au sein de cette formation politique qui vient de vivre une des pires crises de son histoire.
Pedro Sanchez, 44 ans, a pris cette décision lors de la réunion des ténors de ce parti de l’opposition, réunis au sein du Comité fédéral qui a procédé au vote. C’est ainsi que 133 membres ont voté contre la proposition de Sanchez de recourir à un congrès extraordinaire et aux primaires pour décider de son sort, contre 107 qui ont voté en faveur.
Pedro Sanchez a été visé mercredi par un coup de force d’une partie de son équipe de direction qui a démissionné en bloc pour le faire tomber.
Ces dissidents s’opposent à sa stratégie de blocage du Parti populaire conservateur dirigé par Mariano Rajoy qui tente en vain de former un nouveau gouvernement, en raison du véto des 85 élus socialistes à la Chambre des députés.
Ces dissidents s’opposent à sa stratégie de blocage du Parti populaire conservateur dirigé par Mariano Rajoy qui tente en vain de former un nouveau gouvernement, en raison du véto des 85 élus socialistes à la Chambre des députés.
L’Espagne est sans nouveau gouvernement depuis neuf mois après deux élections législatives, en décembre 2015 et en juin, qui ont débouché sur un Parlement fragmenté entre quatre formations: le PP de Mariano Rajoy, le PSOE, Podemos (gauche radicale) et Ciudadanos (centre libéral).
Or les partis n’ont plus que quelques semaines, jusqu’au 31 octobre pour parvenir à un compromis et investir un nouveau cabinet. S’ils échouent, le roi devra convoquer un nouveau scrutin pour décembre, les troisièmes législatives en un an.
Or les partis n’ont plus que quelques semaines, jusqu’au 31 octobre pour parvenir à un compromis et investir un nouveau cabinet. S’ils échouent, le roi devra convoquer un nouveau scrutin pour décembre, les troisièmes législatives en un an.