Le gouvernement socialiste espagnol va approuver vendredi le décret permettant l’exhumation de l’ancien dictateur Francode son mausolée.
Le but du gouvernement est de mettre fin à une « anomalie démocratique », à un « mausolée de culte à un dictateur », a insisté vendredi Ander Gil, président du groupe socialiste au Sénat.
Arrivé au pouvoir le 1er juin après avoir fait renverser le conservateur Mariano Rajoy par le Parlement, le chef du gouvernement Pedro Sanchez avait dévoilé ses intentions quelques jours plus tard.
« L’Espagne ne peut pas se permettre, en tant que démocratie consolidée et européenne, des symboles qui divisent les Espagnols », avait-il plaidé, en soulignant que l’existence d’un mausolée abritant la dépouille d’un ancien dictateur serait « inimaginable en Allemagne ou en Italie ».
Son décret qui doit être adopté vendredi en conseil des ministres devra ensuite être voté par le Parlement où les socialistes pourront compter sur les voix de la gauche radicale de Podemos, des indépendantistes catalans et des nationalistes basques pour atteindre la majorité.






