Marco Garcia est un policier pas comme les autres. Outre le fait qu’il patrouille les rues et le fameux Puerto Banús de Marbella, ce policier de 46 ans, a une autre passion: la peinture et en particulier les portraits mais pas de n’importe quel quidam. Lui, ce sont les plus hautes personnalités du monde, et pour être plus précis, les monarques arabes. Parmi ses clients le Roi Salmane d’Arabie Saoudite, et l’émir Al Maktoum de Dubaï.
Selon El Mundo qui lui consacre un article, Garcia encaisse 5000 euros pour chaque portrait qui, en moyenne, lui, prend une vingtaine de jours pour le réaliser.
Flic depuis 20 ans, dont les 13 dernières années en poste à Marbella, ce portraitiste à ses heures perdues, a profité de son métier et de ses patrouilles dans cette ville fréquentée par la jet set royale, pour garnir son carnet d’adresses.
Ses œuvres, qui vont de femmes sensuelles dans des scènes aquatiques, jusqu’aux portraits des certains dirigeants les plus puissants du monde arabe, sont exposées dans la galerie Sam Benadi, où trône un grand portrait ( 130×90 centimètres) du roi d’Arabie Saoudite).
Le policier-peintre raconte qu’il est sur le point de réaliser le portrait d’une princesse saoudienne dont il tait le nom. « C’est une princesse amatrice d’art, 25 ans à peu prés, qui s’habille à l’européenne. Elle me l’a demandé pour en faire cadeau à son oncle, le roi Salmane », confie-t-il à El Mundo.
Sa première commande pour un palais remonte à 2015. « Un proche du roi du Maroc m’a demandé un portrait de Mohammed VI avec son épouse et son fils (en tenue sportive), à partir d’une photo. C’était un cadeau pour le roi. Lorsque j’ai fini le portrait (130 sur 90 centimètres), il m’a donné rendez-vous à Sebta où il est venu me chercher avec son yacht et m’a emmené à Marina Smir où nous avons attendu le souverain. J’ai demandé à être présent lors de la remise du cadre. J’y suis resté trois jours en tant qu’invité ce qui m’a permis de connaitre ses proches. Mais il (le roi Mohammed VI) n’a pu venir », raconte-t-il non sans déception. Un mois plus tard, il a reçu un coup de fil de la part du proche du roi pour l’informer que ce dernier a tellement apprécié ce portrait peint à l’huile qu’il lui a demandé un autre parfaitement similaire mais avec les dimensions 2 sur 1,5 mètres. Il est venu ensuite le chercher à Puerto Banús.
Faute d’avoir rencontré le roi en personne, Marco Garcias s’est contenté de poser a coté du portrait de la petite famille royale. C’est déjà mieux.