Les deux « jihadistes présumées », un d’origine marocaine et l’autre gambienne, arrêtés par des agents de la Police nationale espagnole, le mercredi 28 décembre à Madrid, ont été remis en liberté ce mercredi 25 janvier par un juge de l’Audience nationale (haut tribunal).
Selon le magistrat Santiagi Pedraz, les deux jeunes hommes ne sont pas des jihadistes, et tout semble avoir été inventé par un informateur de la police, un certain Lolo, qui les dénoncés.
Lors de leur arrestation, les agents de la police avaient saisi des armes dont une kalachnikov, 4 chargeurs pour fusil d’assaut AK-47 et une trentaine de cartouches.
Selon les informations communiquées à l’époque, les deux individus, Edrissa ceesay sanuwo et Samir Sennouni, tous deux nés en Espagne et âgés entre 18 y 25 ans, appartiendraient à une cellule terroriste de « deuxième génération » et utilisaient une cabane située au quartier Vallesas comme point de rencontre avec d’autres jihadistes présumés. Ils étaient soupçonnés d’apologie du terrorisme jihadiste mais, selon la police, ils ne disposaient d’aucun plan concret pour commettre des attentats en Espagne.
Il s’est avéré ensuite après enquête, que ces deux individus appartiennent à une organisation criminelle qui achetaient des armes du Portugal.