De nouvelles élections législatives auront lieu le 26 juin, après l’échec des partis politiques de former un gouvernement issu des élections de décembre dernier.
Le roi d’Espagne Felipe VI a signé mardi le décret de convocation de ce scrutin qui ordonne la dissolution du Parlement et la tenue d’élections seulement six mois après les dernières législatives car, depuis ce scrutin, les principaux partis n’ont pas réussi à s’entendre pour investir un gouvernement.
C’est la première fois que le pays a connu une situation de blocage depuis la restauration de la démocratie en Espagne, après 40 ans de franquisme, en 1977.
A noter que lors du scrutin de décembre, le Parti populaire, au pouvoir depuis 2011, était arrivé premier, mais n’avait obtenu que 123 sièges contre 186 auparavant. Le Parti socialiste avait enregistré le pire résultat de son histoire avec 90 sièges, contre 110 en 2011, suivi de Podemos (gauche radicale), troisième force politique avec ses alliés (65 sièges) et Ciudadanos, de centre droit (40).
L’Espagne est depuis dirigée par le gouvernement sortant du conservateur Mariano Rajoy, qui ne peut qu’expédier les affaires courantes, et n’est autorisé à entreprendre aucune réforme.