Le quotidien El Mundo vient de jeter un pavé dans la mare du Parti populaire (PP au pouvoir), en pleine campagne pour les législatives du 20 décembre, en révélant une affaire de corruption qui date de 2011-2012, dans laquelle sont impliqués l’ancien ambassadeur espagnol Caso Arístegui-De la Serna et l’ex député Pedro Gómez de la Serna, toux deux du PP.
Ces deux politiciens avaient à l’époque soudoyé des dirigeants algériens pour remporter un contrat avec l’entreprise «ADE » (Algérienne des Eaux).
D’après le journal, pas moins de 2,5 millions d’euros de commission ont été versés aux proches des dirigeants algériens, à travers leurs proches, pour remporter le contrat d’un montant de 250 millions d’euros desquels 1 pour cent était prélevé par les deux politiciens.
Le contrat portait sur des travaux de calanalisation d’eau au Souk Tlea.
Cette affaire a éclaté au jour après qu’un ex collaborateur de l’entreprise Voltar Lassen, Cristóbal Tomé, qui agissait en tant qu’intermédiaire, ait révélé cette affaire dans une missive, affirmant qu’il a eu à soudoyer des proches des membres de cette entreprise.
Tomé qui s’est confié à El Mundo, a reconnu avoir effectué des transferts d’argent à travers Western Union, aux proches de ces dirigeants.