Vendredi, les hackers connus sous le nom de « Shadow Brokers » (« les courtiers de l’ombre ») ont publié des documents laissant penser que la NSA a pu pénétrer le réseau interbancaire SWIFT et placer sous surveillance plusieurs banques du Moyen-Orient.
Selon des experts en sécurité informatique, ces documents montrent également que la NSA a trouvé et exploité de nombreuses failles dans une gamme de produits Microsoft, largement utilisés sur les ordinateurs à travers le monde.
Pierluigi Paganini, spécialiste de la sécurité sur le site Security Affairs a expliqué que: » Les outils et les programmes révélés aujourd’hui ont été spécifiquement conçus pour cibler les versions antérieures du système d’exploitation Windows ».
À noter que, les documents semblent indiquer que la NSA avait infiltré deux des bureaux du réseau SWIFT, basé en Belgique, y compris EastNets qui lui fournit des services technologiques au Moyen-Orient. Via ce point d’entrée, la NSA semble avoir suivi les transactions impliquant plusieurs banques et institutions financières au Koweït, à Dubaï, à Bahreïn, en Jordanie, au Yémen et au Qatar. Mais EastNets et SWIFT ont rejeté en bloc dans un communiqué toutes ces allégations.