Les États-Unis ont assuré mercredi que l’administration Trump «recherchait la stabilité et la dénucléarisation pacifique de la péninsule coréenne ». Ils espèrent Ramener Pyongyang sur « le chemin du dialogue » et non « le mettre à genoux », changement de rhétorique flagrant.
Le chef du Pentagone James Mattis, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, le directeur du Renseignement Dan Coats et le plus haut gradé militaire Joseph Dunford, ont tenu deux réunions exceptionnelles à la Maison Blanche avec les 100 sénateurs du pays et au Capitole avec les élus de la Chambre des représentants.
« L’approche du président [Donald Trump] consiste à faire pression sur la Corée du Nord en vue d’un démantèlement de ses programmes nucléaire, de missiles balistiques et de prolifération en resserrant les sanctions économiques et en poursuivant la voie diplomatique avec nos alliés et nos partenaires régionaux », ont expliqué les trois responsables dans un communiqué après la réunion avec les sénateurs.
À noter toutefois que, lors d’un déjeuner lundi à la Maison Blanche avec des ambassadeurs de pays du Conseil de sécurité de l’ONU, Donald Trump a été très clair : il sera le président qui « s’occupera de la Corée du Nord », y compris par une action militaire si la Chine ne parvient pas à contrôler Pyongyang, a rapporté un diplomate.






