Les Etats-Unis vont de nouveau accepter des réfugiés, à l’exception de ceux venant de onze pays à « haut risque », la plupart à majorité musulmane, après quatre mois d’une suspension très critiquée a annoncé ce mardi la Maison Blanche.
Ces derniers feront désormais face à des vérifications « renforcées », avec notamment une étude plus approfondie de leur présence sur les réseaux sociaux et de leur historique de connexions. Le nouveau décret s’accompagne d’une coupe profonde dans le nombre d’admissions de réfugiés permises aux Etats-Unis pour l’an prochain.
À noter que, selon des organisations s’occupant de réfugiés, il s’agirait de l’Egypte, l’Iran, l’Irak, la Libye, le Mali, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Tous, à l’exception de la Corée du Nord, sont des pays à majorité musulmane
Pour rappel, Barack Obama avait fixé la limite à 110.000 réfugiés pour l’année fiscale 2017, qui s’est achevée le 30 septembre.
Dès son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump avait abaissé ce plafond à 53.000.
Cette interdiction temporaire a fait l’objet d’une longue saga judiciaire depuis sa proclamation par Donald Trump dès son arrivée à la Maison Blanche en janvier.






