Même l’Etat le plus fort du monde, les USA, peut s’avouer désarmé devant la cybercriminalité, comme vient de le montrer l’attaque qui a visé, mercredi, les plus importants studios de Hollywood, ce qui a occasionné la destruction totale des données de l’ensemble du réseau d’ordinateurs de ces studios.
Mercredi,le personnel de ce studio a eu la désagréable surprise de découvrir que l’ensemble des ordinateurs de cette institution ont été détruits par une cyberattaque dont les auteurs restent encore inconnus.
Ce n’est pas la première fois que des institutions américaines subissent de telles attaques qui restent difficiles à prévenir, malgré toutes les précautions et les mesures de sécurité décidées.
Récemment un important organisme qui gérait des informations confidentielles a subi le vol de ses données, de même, des agences secrètes on été piratées par des hackers qui ont utilisé les données pour délit d’initié.
Le grand public n’arrive pas à croire que des données top secret, jalousement préservées au sein de l’OPM (Office de Gestion du Personnel) aient été volées, ce qui montre à quel point les USA sont vulnérables à de telles attaques à l’ère du digital.
Le cyberattack ne peut être répertorié comme une des nouvelles formes de déclaration de guerre, d’autant plus que les hackers parviennent à cacher leur identité pendant une longue période après l’attaque. Ces armes du numérique restent encore couverts par l’anonymat, ce qui a pour effet de soustraire encore pour longtemps les auteurs à des poursuites.
Ces attaques mettent en évidence l’urgence pour les Etats Unis de prendre à bras le corps ce problème.Un coup d’arrêt doit être donné pour rassurer le public et mettre à l’abri le secteur privé qui s’inquiète de la recrudescence des cyberattaques.