Le programme « Dirha Gha Zwina » [ NDLR, Tout finit par se savoir], diffusé hebdomadairement sur la chaîne YouTube officielle de Barlamane.com, révèle et soulève des débats et controverses sur les dossiers chauds de personnalités publiques.
De nos jours, la personne qui veut avoir un visa, ou une nationalité étrangère ou l’exil politique a trouvé le filon : insulter son pays à tire-larigot sur les réseaux sociaux, devenir cyber-militant et demander à la France de l’accueillir.
Où sont passées les valeurs humaines et les principes, interroge Badria Atallah ? Pourtant, les Marocains en sont remplis. Ils les ont montrés et démontrés à l’échelle internationale lors de la tragédie du petit Rayan. Et d’aucuns ont qualifiés leur attitude de leçon d’exemplarité, de solidarité, d’entraide et de patriotisme. C’est l’image du Maroc et des Marocains que nous connaissons, appuie Atallah. Le pays a soulevé une montagne pour retrouver l’enfant. L’action et le comportement épiques de Marocains ont drainé d’innombrables articles à l’international, de témoignages et de reconnaissance.
Ils ont unifié le monde qui avait les yeux rivés sur le Maroc. Plusieurs mosquées et églises envoyaient leurs prières pour sauver le petit Rayan tout comme leurs encouragements pour l’opération de sauvetage et leur admiration pour cette solidarité exemplaire, auxquels se sont joints : personnalités politiques, diplomatiques, artistiques, sportives, organisations internationales et parlements de par le monde. Des experts américains et japonais ont applaudi les manœuvres de sauvetage et les précautions prises par les équipes marocaines. Aujourd’hui Rayan est enterré. Il est temps de laisser ses parents procéder à leur deuil et panser leurs plaies.
Le groupuscule haineux (composé de Aboubakr Jamai, Dounia Filali, Fouad Abdelmoumni, Hassan Aourid, et Mohamed Hajib) qui tire à boulets rouges sur son pays en échange de visas, de citoyenneté européenne ou d’exil politique n’a pipé mot sur l’histoire du petit Rayan qui a secoué le monde. Ce qui n’est pas étonnant en soi car il s’avait bien que cette tragédie n’est pas rentable et parce qu’il abhorre toute pensée positive envers son propre pays. Mais ils ont laissé le champ libre à deux de leurs compères qui prônent la détestation du Maroc. L’un est évadé fiscal et menteur, Maati Monjib et l’autre est impliqué dans l’escroquerie et tout aussi menteur : le premier qui a largement dépassé les 60 ans, faisait au moment de la tragédie de Rayan qui a saisi le monde entier, des publications sarcastiques sur les RS tandis que le second souhaitait l’échec des opérations de sauvetage. Monstrueux ! Plus encore, criminel envers l’enfance et l’humanité unifiée autour de cette tragédie !
Monjib a rallié à sa cause Faisal Al Qasem, journaliste à Al jazeera. Celui-ci s’est indécemment étonné de l’implication émotionnelle mondiale dans l’histoire du petit Rayan coincé dans un puits étroit, en comparant son cas aux milliers de petits Syriens dans les camps. Après avoir été vivement critiqué par plusieurs personnes, Syriens et Arabes de manière générale, il a supprimé sa publication. Faisal al Qasem a oublié que les Marocains se sont tous unifiés pour chercher Rayan ce qui a provoqué l’unité mondiale.
Faisal Al Qasem Syrien, précise Atallah, peut donner le quart de son très haut salaire en faveur des enfants syriens. Il peut aussi concentrer ses publications en faveur de leur cause pour plus de visibilité et de solidarité. Et les Marocains suivront car ces petits enfants syriens sont aussi nos enfants, affirme Atallah.
Quand par ailleurs, les chefs d’Etats des quatre coins du monde, dont le pape, ont exprimé leur solidarité et admiration au Maroc pays et peuple réunis, Chengriha et Tebboune étaient aux abonnés absents. Espérons, poursuit Badria Atallah, qu’ils ne se réveillent pas de leur léthargie pour démentir ce triste événement.
Que tout un chacun laisse désormais le petit ange reposer en paix et que tous ceux qui ont exprimés leur tristesse, condoléances et encouragements au Maroc soient remerciés.
Parlons du gouvernement Akhannouch. Qu’a-t-il préparé comme solution aux gens qui n’ont pas d’eau dans leurs puits, demande Badria Atallah ? Ils ont soif, rappelle-t-elle. Même quand les Marocains avaient l’esprit tourné vers Rayan, la hausse sans précédent des prix du carburant les a surpris de plein fouet. Jamais au Maroc le prix de l’essence n’avait atteint 13 dhs, souligne-t-elle. Ce sont pourtant les sociétés du Chef de gouvernement qui commercialisent les hydrocarbures. Tandis que les poches de certains se remplissent à vue d’œil, celles de la population s’assèchent.
Si Benkiran avait débuté son mandat avec l’augmentation des prix de l’essence, du diesel et du gaz, Akhannouch a commencé par la hausse de tous les produits. Cela n’augure rien de bon, conclut-elle.