Une étude Australienne publiée la semaine dernière dans The International Journal Of Cancer Epidemiology, affirme que les téléphones portables ne sont pas à l’origine des cancers du cerveau.
Alors que certains faisaient le lien entre les ondes et l’apparition de cette pathologie, il n’existerait en fait aucune preuve scientifique sur le sujet.
Le travail des scientifiques a démontré qu’entre 1987 et aujourd’hui, le taux d’équipement en téléphone mobile de la population du pays âgée de plus de 20 ans est passé de 9 à 90 %.
Or, sur une période quasiment correspondante, de 1982 à 2012, la fréquence moyenne des cancers du cerveau n’a pas augmenté de façon significative. Ou en tout cas pas autant qu’annoncé par certains spécialistes, qui avançaient la possibilité d’une augmentation de 50 % des cas à cause des portables.
À noter que la tendance démontrée par les chercheurs ne se vérifierait pas qu’en Australie. « Notre étude suit celles déjà publiées aux États-Unis, en Angleterre, dans les pays nordiques et en Nouvelle-Zélande, où aucune confirmation de l’hypothèse « les téléphones portables causent le cancer » n’a pu être trouvée », a ainsi expliqué à The Conversation le Professeur Simon Chapman, auteur principal de l’étude.






