Le projet de loi sur le service sanitaire national obligatoire ‘’ne sera pas soumis, dans sa version actuelle, à la procédure d’approbation, dans l’attente de parvenir à une mouture négociée’’, a affirmé le ministre de la santé, El Houcine El Ouardi.
L’accord signé mardi, à ce propos, entre les ministères de la santé et de l’enseignement supérieur et les représentants des étudiants médecins vise, selon le ministre, à « introduire des amendements au projet en question et non son retrait’’.
Le ministre, qui a souligné, dans une déclaration à la MAP, que ce projet ‘’s’assigne pour objectif de permettre aux zones enclavées et lointaines de bénéficier des services de soin’’, a reconnu que le Maroc enregistre un « déficit qualitatif et quantitatif » en matière des ressources humaines spécialisées dans le domaine de santé, avec 1,51 cadre de santé pour 1000 personnes, alors que l’OMS recommande une moyenne de 2,5 cadres pour 1000 personnes.
La mauvaise répartition des ressources humaines avec 45 pc de médecins dans l’axe Rabat-Casablanca et 24 pc seulement, en milieu rural et dans les zones périphériques, a conduit à la fermeture de plus de 100 hôpitaux et centres sanitaires, a-t-il rappelé.
Les étudiants des 7 facultés de médecine avaient décidé lundi de reprendre les cours, suite aux promesses du ministère de la santé de renoncer au projet prévoyant le service national sanitaire obligatoire de deux ans dans les zones reculées et périurbaines du Royaume pour les médecins nouvellement diplômés, rappelle-t-on.






