Les ministres de l’intérieur et des transports de neuf pays européens ont planché, samedi, sur les moyens de renforcer la sécurité des liaisons ferroviaires en Europe, après l’attentat déjoué, vendredi 21 août dans le Thalys, assurant la liaison Amsterdam-Paris.
Une batterie de mesures a été arrêtée dans ce sens, notamment le renforcement des patrouilles mixtes (agents des forces de l’ordre dans les gares), l’extension du recours à des billets nominatifs dans les trains internationaux longue distance, la multiplication des contrôles des passagers et des bagages et le renforcement de la législation européennes sur les armes.
Lisant la déclaration commune européenne, après cette rencontre qui a réuni les neuf pays ayant des liaisons ferroviaires communes, le ministre français de l’intérieur Bernard Cazeneuve a appelé les Etats membres de l’espace Schengen à «insérer de manière systématique dans le SIS (système d’information Schengen, seul ficher commun: ndlr) le nom des personnes suspectées d’être djihadistes ».
Soupçonné de vouloir commettre un carnage dans le Thalys, Ayoub Khazani, Marocain signalé comme islamiste radical, a été maîtrisé par des passagers, dont des militaires américains en vacances, avant de passer à l’acte.






