La première ministre britannique avait donné jusqu’à mardi minuit à la Russie pour s’expliquer sur l’empoisonnement de l’ex-agent double russo-britannique.
Les vingt-quatre heures accordées à Moscou pour s’expliquer sont écoulées. Faute de réponse à son ultimatum, la première ministre britannique, Theresa May, a annoncé, mercredi 14 mars, une série de sanctions contre la Russie, « coupable », selon Londres, d’avoir empoisonné l’ex-agent double russo-britannique Sergueï Skripal et sa fille Youlia sur le sol britannique il y a dix jours.
« Cela constitue un usage illégal de la force par l’Etat russe contre le Royaume-Uni », a déclaré la première ministre devant les députés britanniques, avant d’annoncer, en conséquence, la « suspension des contacts bilatéraux » avec Moscou et l’expulsion de vingt-trois diplomates russes du territoire britannique, dont le Royaume-Uni dit qu’ils sont « des agents du renseignement non déclarés ».
« Ils ont une semaine pour partir », a ajouté Theresa May, qui précise qu’il s’agit de la plus importante expulsion du genre depuis trente ans. La Russie disposait jusqu’ici de cinquante-neuf diplomates accrédités au Royaume-Uni.
(Le monde)