Une patrouille conjointe entre l’armée et des éléments spécialisés dans les systèmes d’information est actuellement opérationnelle pour lutter contre l’usage d’Internet pour déjouer les systèmes de surveillance des aéroports, les centrales électriques et les réseaux de distribution des énergies, a-t-on révélé à « Barlamane« .
Une importante stratégie sécuritaire et militaire a été finalisée en coordination avec le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de la défense nationale, le ministre de l’Intérieur et le Chef du gouvernement, selon des sources bien informées. Cette stratégie vise à renforcer la protection des sites stratégiques et sensibles au Maroc, notamment les barrages, les réseaux de communication et les banques. Le projet qui vient d’être achevé, a accordé la plus grande importance à la protection des systèmes d’information essentiels des infrastructures d’importance capitale.
Ce projet a également accordé à l’armée des pouvoirs et des compétences étendus en matière du système d’information. Il a mis l’accent sur la cyberguerre, afin d’élargir la sphère d’influence des forces armées pour ceindre les systèmes d’information contre tout ce qui est susceptible de compromettre la sécurité publique.
La couverture militaire atteindra le secteur financier et bancaire, la production et la distribution d’énergie et de minéraux, le secteur audiovisuel, la communication, la santé, la justice, la législation, le secteur industriel, les réseaux de transport, l’approvisionnement en eau et les services postaux.
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) n’assure dorénavant plus les missions liées aux systèmes cryptographiques au Maroc. Cela dit, l’armée a commencé à exercer un contrôle total sur la sécurité de l’information concernant la protection des systèmes cryptographiques et des données confidentielles des ministères, des institutions financières, des institutions publiques et des installations sensibles, d’importance stratégique.






