La Fédération royale marocaine des échecs (FRME) a réussi à expulser la prétendue l’entité séparatiste de la Fédération africaine des échecs lors d’une réunion déterminante, tenue en marge du Congrès de la Fédération internationale des échecs (FIDE), qui s’est déroulé à Budapest, en Hongrie, du 20 au 22 septembre. Cet événement a été marqué par des discussions cruciales sur l’avenir de la discipline sur le continent africain et fait suite à un appel soutenu par plusieurs pays, notamment le Maroc, qui s’opposent à la reconnaissance du Polisario comme un représentant légitime au sein des organisations internationales.
Le vote concernant cette exclusion a été marqué par une majorité significative, confirmant la tendance actuelle qui semble favoriser le Maroc et ses alliés sur la scène diplomatique. D’après des sources bien informées au sein de la fédération marocaine, Bouchra Kadiri a entrepris des démarches intenses et significatives pour persuader les nations africaines d’exclure le Polisario, entité qui avait été admise au sein de la Fédération africaine depuis 2019. Ces efforts reflètent une vision claire, tendant à promouvoir l’intégrité et l’unité du jeu d’échecs sur le continent.
Le siège de la Fédération africaine des échecs, établi en Algérie, est dirigé par Lakhal Mazouz, qui avait veillé à ce que l’entité séparatiste puisse participer aux compétitions organisées dans son pays, la plus récente étant le tournoi de Jijel, tenu en janvier. Cette volonté d’imposer la présence du Polisario dans les instances sportives africaines a soulevé de vives préoccupations parmi les États membres, renforçant ainsi la nécessité d’une action collective.
Les initiatives continues de la FRME ont également permis d’évincer le représentant algérien lors de la réunion des délégués de la Fédération africaine, une action qui s’inscrit dans un cadre plus large de lutte pour la sanctuarisation et la légitimité des institutions sportives africaines. Par ailleurs, ces initiatives ont réussi à contrecarrer les ambitions de l’Algérie, qui cherchait à obtenir une adhésion des séparatistes à la FIDE. Ce revers constitue ainsi une nouvelle défaite pour le régime algérien et renforce l’engagement du Maroc envers la promotion d’un sport inclusif et respectueux des normes internationales.