Une source sécuritaire a catégoriquement démenti les allégations sans fondement faites par l’ancien bâtonnier Mohamed Ziane qui, faisant l’objet d’un jugement d’expulsion, a refusé de se plier aux procédures pour libérer un appartement qu’il occupait à Rabat.
L’ancien bâtonnier Mohamed Ziane voit débarquer chez lui un huissier accompagné de quatre policiers afin de délivrer un commandement de quitter un appartement de l’Etat qu’il occupe illégalement. Fantasmagorie oblige, l’indécrottable affirme «qu’…une force publique de cinquante agents ont investi son appartement pour exécuter la procédure».
La DGSN a complétement démenti ces propos farfelus, affirmant qu’un commissaire judiciaire a été assigné par les autorités judiciaires pour se présenter à l’adresse litigieuse et d’exécuter le verdict d’une décision de justice. «La condition de la présence et de la participation de la police à de telles procédures s’inscrit dans le cadre de la mobilisation de la force publique pour permettre au commissaire judiciaire d’exercer et de s’acquitter de ses fonctions convenablement», a-t-on souligné.
L’affaire jugée concerne Mohamed Ziane qui voulait conserver son logement de fonction. Il a reçu un avis d’expulsion, mais il refuse de déménager. Il est à noter qu’un commissaire judiciaire avait entamé, à la mi-journée, ce lundi, les procédures d’exécution de la décision judiciaire rendue au profit du ministère des Habous et des Affaires islamiques contre Mohamed Ziane, mais ce dernier s’est interposé à la demande des autorités de le libérer.
Pour rappel, le ministère des Habous et des Affaires islamiques, représenté par le surintendant des dotations à Rabat, avait déposé une plainte devant le Tribunal de Première Instance de Rabat aux fins de vider un logement habous sis rue Mohammed V à Rabat par ce que la requête a qualifié d’«exploitation illégale».