Le secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump, John Kelly, a dû arrondir les angles pour éteindre l’incendie lors de son voyage au Mexique, aux côtés du secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
« Soyons très, très clairs. Il n’y aura pas d’expulsions massives », a en effet assuré Kelly, ajoutant que les Etats-Unis ne feraient « pas usage de l’armée en matière migratoire ».
Donald Trump avait quant à lui tenu un discours très différent. « Vous voyez ce qui se passe à la frontière. Soudain, pour la première fois (…) nous mettons dehors des membres de gangs, nous mettons dehors des chefs de cartels. Nous mettons les très mauvais gars dehors, et cela à un rythme jamais vu. C’est une opération militaire ».
À noter que c’est le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, qui a dû jouer les arbitres. Le président, a-t-il expliqué, a utilisé une expression « imagée » et voulait simplement souligner la grande « efficacité » des nouvelles mesures.
Pour rappel, la semaine dernière un mémo interne avait été publié par la presse américaine et faisait état d’un projet de mobilisation de plusieurs dizaines de milliers de gardes nationaux. Le département à la Sécurité intérieure avait dû expliquer qu’il ne s’agissait que d’un brouillon et que la mesure n’avait « jamais été sérieusement considérée ».